Établie dans les années 1920 par les vergers, le peuple, l’agriculture et la nature ont toujours été très unis à Netanya. La falaise de grès au-dessus de la côte méditerranéenne sur laquelle la ville est située est un habitat naturel unique avec une flore et une faune indigènes. La construction et le développement ont souvent menacé ces trésors fragiles et, au fil du temps, le nombre de zones vierges et dégagées a considérablement diminué. Ces dernières années, des efforts considérables ont été déployés pour préserver les écosystèmes et créer des sanctuaires naturels au sein de la ville.
Voici quelques endroits où vous pourrez découvrir la nature sans quitter la ville:
Un arbre ancien
En plein centre de la ville se trouve un petit parc construit autour d’un joyau naturel: un gigantesque sycomore ficus, considéré comme le plus vieil arbre d’Israël. On en sait peu sur l’histoire de ce géant ancien et il est difficile d’évaluer l’âge exact de cet arbre. Certains disent que les troupes de Napoléon ont campé dans les 25 mètres d’ombre stupéfiants qu’elles ont créés lors de leur invasion de la région au début du 19e siècle. Selon la légende, il aurait été planté sur le lieu de sépulture de Um Haled – la mère de Khalid ibn al-Walid – l’un des leaders de l’expansion arabe au Moyen-Orient au VIe siècle apr. J.-C.
La réserve d’iris
Dans la partie sud de la ville, à proximité du quartier d’Ir Yamim, se trouve un sanctuaire où vous pourrez profiter de l’environnement côtier unique. Au printemps, le sol sablonneux est parsemé de plantes et de plantes endémiques, les iris brun-rouge servant de joyaux à la couronne. Au cours des dix dernières années, de nombreux efforts ont été déployés pour rendre le parc plus accessible aux visiteurs tout en protégeant la faune et la flore rares. Février est le meilleur mois pour voir l’Iris en pleine floraison, mais il y a des fleurs ici presque toute l’année.
Le parc de l’étang
Un parc unique au sud de Netanya a été construit autour d’un bassin d’eau saisonnier appelé simplement «L’étang d’hiver». Il offre aux visiteurs l’occasion de découvrir l’environnement originel des marais. Chaque année, les pluies d’hiver se déversent dans l’étang et forment un petit lac pittoresque. Pendant les mois de printemps, l’étang attire une grande variété d’oiseaux et d’oiseaux aquatiques qui viennent se régaler des insectes et des grenouilles qui poussent dans les flaques d’eau. C’est une véritable oasis pour les humains et les animaux.
Le bosquet de chênes
Ce morceau de nature urbaine dans la partie orientale de la ville s’appelle souvent «le bosquet des sergents». Le nom tire son origine d’un incident survenu en 1947, au cours duquel des membres d’une milice luttant pour l’indépendance d’Israël avaient pendu deux officiers de l’armée au service de l’administration du mandat britannique. Des projets de construction dans la région étaient envisagés lorsqu’un sondage effectué dans le bosquet a révélé la présence d’espèces de plantes sauvages, dont beaucoup étaient en voie de disparition. De rares variétés de lupins, d’orchidées et de tulipes fleurissent au printemps. Le bosquet comprend principalement des eucalyptus plantés ici par le service forestier du gouvernement local britannique au cours de la première partie du XXe siècle. Mais les magnifiques chênes du mont Tabor bénéficient d’une protection spéciale.